Histoire de la Franc Maçonnerie Féminine et de la Grande Loge Féminine de France
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Histoire de la Franc Maçonnerie Féminine et de la Grande Loge Féminine de France

Fortes de leur parcours initiatique au sein de la Grande Loge Féminine de France, un certain nombre de sœurs ont décidé de créer une nouvelle obédience plus spécifiquement vouée à la recherche spirituelle s’appuyant sur les traditions initiatiques qui constituent le fondement de leur pratique maçonnique.


Il s’agit de la Grande Loge Initiatique Féminine Francophone.

Constituée en 1945 sous le nom Union Féminine de France, la première obédience féminine au monde regroupe alors 94 Sœurs et 5 loges.


En septembre 1952, l’union maçonnique féminine de France devient Grande Loge Féminine de France.


En 1959, le Rite Ecossais Ancien et Accepté est officiellement adopté comme rite de l'obédience.

Nos aînées ont œuvré depuis plus de 70 ans à faire rayonner la maçonnerie féminine qui est, de fait, reconnue par les pouvoirs publics et les instances européennes, notamment pour la défense des droits des femmes.

Aujourd’hui dans un monde en plein chaos, il apparaît essentiel de travailler dans la discrétion de nos temples pour retrouver la paix intérieure qui seule, peut permettre de faire face aux épreuves humaines auxquelles nous sommes susceptibles d’être confrontées.

Pour cela, il nous faut revisiter spirituellement notre héritage avant de reconstruire le monde extérieur.

Il est important d’assurer la diversité des puissances maçonniques souveraines et indépendantes de façon à permettre aux femmes soucieuses de commencer ou de poursuivre leur parcours initiatique d’avoir le choix de la structure d’accueil en fonction de leurs orientations.

Dans une recherche spirituelle, on peut en effet soit s’inscrire dans une démarche orientée avant tout vers la recherche intérieure et l’élévation spirituelle considérées comme le meilleur vecteur d’amélioration de l’humanité, soit de s’investir dans une démarche davantage orientée vers la cité et l’engagement sociétal.


Bien évidemment, compte tenu de la finalité de la démarche maçonnique, l'engagement individuel ou collectif sur des causes humanistes s'impose. C'est le chemin pour y arriver qui diffère.

Par ailleurs, les fondatrices affirment leur volonté de retrouver les sources de la maçonnerie traditionnelle principalement au Rite Ecossais Ancien et Accepté qui est le rite choisi pour travailler à la Grande Loge Initiatique Féminine Francophone.

Il s’agit de s’inscrire dans une démarche extra territoriale car toutes les femmes de langue française, quelle que soit leur nationalité, leur origine ou leur culture ont le droit de travailler ensemble dans la richesse du partage des valeurs fondamentales et des principes universels de la Franc maçonnerie.

Dans sa vocation à cultiver la diversité pour faciliter les échanges et les enrichissements respectifs, la Grande Loge Initiatique Féminine Francophone accepte la pratique des différents rites dès lors qu’ils assurent un travail sous l’égide du Grand Architecte de l’Univers.

Elle fait sien le manifeste du Convent de Lausanne en 1875 (transcrit dans ses statuts), en ce qu’il affirme que : « la FM proclame comme elle l’a proclamé dès son origine, l’existence d’un principe créateur sous le nom de Grand Architecte de l’Univers.


Elle n’impose aucune limite à la recherche de la Vérité et c’est pour garantir à tous cette liberté qu’elle exige de tous la tolérance.


La Franc maçonnerie est ouverte aux Hommes de toute nationalité, de toute race ou de toute croyance.


Elle interdit dans les ateliers, toute discussion politique ou religieuse, elle accueille tout profane quelles que soient ses opinions politiques et en religion, dont elle n’a pas à se préoccuper, pourvu qu’ils soient libres et de bonnes mœurs. »

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