Grande Loge du Maroc | Histoire de la franc-maçonnerie
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Grande Loge du Maroc | Histoire de la franc-maçonnerie

Histoire


Aperçu historique général

On sait qu’en France au Moyen-Age, les métiers étaient groupés en corporations et que chaque corporation comportait la hiérarchie des Apprentis, des Compagnons et des Maîtres.


L’une des corporations les plus vénérables était assurément celle des bâtisseurs ou Maçons qui construisirent, notamment, les cathédrales.


D’elle, nous viennent les trois Grades maçonniques actuels, devenus « symboliques », comme aussi nos symboles tirés de l’art de bâtir (Compas, Equerre, Maillet, Ciseau, Levier, Truelle, Tablier, etc.) et le mot « Loge » lui-même.


L’imagination aidant, on a cru longtemps que cette Franc-Maçonnerie « opérative » occultait de mystérieuses doctrines ésotériques, venues de l’Orient.


C’est là une légende, dont la moderne critique historique a fait justice. Les plus anciens documents maçonniques, tel le poème du Regius (XIVème siècle) infirment cette hypothèse.


Une autre erreur consiste à confondre la Maçonnerie avec le Compagnonnage.

Pour les anciens Maçons, leur art se rattachait mystiquement à la construction du Temple de Jérusalem et au Roi Salomon, d’où le terme d’Art Royal pour qualifier la Maçonnerie.


Lorsque, sur le continent, le style gothique déclina, la vénérable corporation se maintint dans la traditionaliste Angleterre.


Ce fut en 1717 que quatre loges londoniennes fusionnèrent pour fonder la première Grande Loge, dont, en 1723, le Révérend James Anderson écrivit les fameuses Constitutions, charte de la Maçonnerie spéculative moderne.


Comment la transition s’était-elle faite entre la Maçonnerie opérative médiévale et cette dernière ?


Grâce à l’institution dite de « l’Acceptation », particulièrement pratiquée au XVlème et XVllème siècles.


C’était là un honorariat, conférant le titre de Maçon à des membres étrangers à l’art de bâtir, en général à des amateurs distingués ou à des mécènes.


Lorsque ceux-ci finirent par devenir une écrasante majorité, l’évolution se trouva achevée. A la construction en pierre se substitua l’idéal d’une mise en chantier allégorique.


Le travail sur la Pierre brute en vue de la rendre cubique prit la haute signification spirituelle et morale qui lui est restée, et qui est le but même de l’ordre.

Au XVIIlème siècle, la Maçonnerie essaima des îles Britanniques sur les autres parties du globe.



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