Le symbolisme inhérent à la maçonnerie est antérieur à la création de l’Ordre.
D’où la question : le savoir maçonnique engendre-t-il un secret ?
Oui, par la force des choses, dirions-nous, si l’on s’en tient à la définition du Robert stipulant que le secret est « un ensemble de connaissances qui doivent être réservées à quelques-uns. »
Selon cette logique chaque société, quelle qu’elle puisse être, a son jardin privé.
Sauf que dans le cas de la franc-maçonnerie, le symbolisme dont elle procède ne lui appartient pas en propre puisque, ainsi que le souligne Nadia Julien dans son Dictionnaire sur les symboles et les mythes, il relève d’un lointain passé et « de tout temps, l’homme s’est servi de symboles pour exprimer sa pensée ou ses sentiments ou pour préserver des vérités jugées inaccessibles au commun des mortels, d’où les mystères, basés sur un langage imagé compris uniquement des initiés. »
Le grand mérite des pères fondateurs de la franc-maçonnerie est d’avoir rassemblé puis codifié un corpus de connaissances éparses liées à la construction en vue d’un enseignement spécifique adapté à l’époque moderne.
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