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La Franc-Maçonnerie en France Sous le Régime de Vichy : Une Page d'Histoire Inédite

La Franc-Maçonnerie Supprimée en France Sous le Régime de Vichy.


VICHY — La France a pris une décision historique en supprimant la franc-maçonnerie sur son territoire, conformément à un décret adopté par le gouvernement du Maréchal Henri Pétain hier soir [2 août].


Le ministre de la Justice, Raphael Alibert, a été autorisé à rédiger un décret visant à dissoudre toutes les sociétés secrètes, marquant ainsi la fin d'une époque pour la franc-maçonnerie française.


Cette décision intervient après une série de mesures prises récemment à l'encontre des étrangers en France.


Elle s'inscrit dans le cadre d'une tendance à aligner la politique française sur celle de l'Allemagne et de l'Italie, où la franc-maçonnerie a été proscrite par les gouvernements nazis et fascistes.


Le quotidien "Le Jour" a commenté ce décret en ces termes : "C'est un véritable abcès que le gouvernement vient de couper, un abcès qui a empoisonné le pays pendant près d'un demi-siècle au point de le faire presque périr.


En marge des pouvoirs officiels et plus souvent contre eux, la politique de la Troisième République était dirigée, sous le régime désormais déchu, par une force occulte et toute-puissante, celle des sociétés secrètes, et notamment la plus puissante et la mieux organisée de toutes : la franc-maçonnerie."


Cette décision politique soulève des questions sur l'avenir de la franc-maçonnerie en France et sur son rôle dans la société.


La franc-maçonnerie a joué un rôle influent dans la politique française pendant de nombreuses décennies, et son interdiction marque la fin d'une ère.


Les implications de cette décision sont vastes et suscitent des discussions à travers le pays. Les répercussions sur les membres de la franc-maçonnerie, sur la politique française et sur la société dans son ensemble restent à voir.


Cette étape historique rappelle les profonds changements qui ont lieu en France sous le régime de Vichy.


Source : New York Herald Tribune, 3 août 1940

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