Italie: l’interdiction des francs-maçons au gouvernement inquiète
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Liberation intervista il Gran Maestro | Italie: l’interdiction des francs-maçons au gouvernement inq

Recebemos esta notícia do Grande Oriente de Itália e face às informações, julgamos transcrever na totalidade o referido texto. Uma trágica notícia que ocorre numa Europa que se inquieta com a política italiana.


Liberation intervista il Gran Maestro | Italie: l’interdiction des francs-maçons au gouvernement inquiète


«En 1925, le fascisme décida d’interdire la franc-maçonnerie. Un an plus tard, ce fut au tour des journaux et des partis politiques d’être fermés par le régime mussolinien.» Le grand maître du Grand Orient d’Italie Stefano Bisi ne cache pas sa vive préoccupation à la suite de l’insertion dans le «contrat pour le gouvernement du changement» passé la semaine dernière entre la Ligue d’extrême droite et le Mouvement Cinq Etoiles d’un «code éthique» qui prévoit d’interdire l’accès à l’exécutif «des personnes condamnées au pénal, qui sont sous procès pour de graves crimes» mais aussi «qui appartiennent à la franc-maçonnerie». «Les citoyens doivent comprendre que ce qui touche aujourd’hui la franc-maçonnerie peut très vite concerner d’autres associations,poursuit Stefano Bisi. La mesure contenue dans le contrat de gouvernement est une sorte de ballon d’essai.» Alors que les partenaires européens de l’Italie s’inquiètent en premier lieu de la tenue de la zone euro en cas de mise en œuvre des mesures économiques proposées par l’alliance populiste, un peu partout dans monde, les membres de la franc-maçonnerie font part de leur stupeur et de leurs craintes auprès de leurs frères italiens.


«Couverture pour les clans»

«L’interdiction est déjà prévue dans nos statuts, revendique-t-on au siège du M5S. Car en Italie, il ne faut pas penser à la franc-maçonnerie de Garibaldi ou de Goffredo Mameli [auteur de l’hymne italien, ndlr] mais à celle des cinquante dernières années.» En particulier la loge secrète P2, dirigée par le néofasciste Licio Gelli, qui avait infiltré les institutions italiennes avant d’être démantelée en 1982 car soupçonnée d’avoir comploté contre l’Etat. Pour Stefano Bisi, «la P2 c’est une chose, les loges maçonniques une autre, il ne faut pas tout confondre. Ce n’est pas parce qu’un prêtre est pédophile qu’il faut condamner toute l’église catholique». Le Mouvement Cinq Etoiles justifie la décision en estimant que si «les principes originels de la franc-maçonnerie de progrès social et de liberté sont justes, les loges italiennes sont toutefois encore trop opaques». Le M5S s’appuie notamment sur les travaux de la dernière commission parlementaire antimafia qui a souligné que la franc-maçonnerie «est très souvent une couverture pour les clans». En vertu de ses statuts, le M5S a déjà expulsé Piero Landi, l’un de ses candidats au parlement (qui a tout de même été élu) après avoir découvert qu’il appartenait à une loge.


Interdiction «inconstitutionnelle»

«En Italie la franc-maçonnerie est peu transparente et elle manœuvre en coulisses pour acquérir du pouvoir. Elle n’a pas grand-chose à voir avec les loges étrangères», ajoute de son côté le député de la Ligue Daniele Belotti, qui minimise la question de l’interdiction en laissant entendre que c’est avant tout le Mouvement Cinq Etoiles qui a voulu cette mesure : «Le pays à d’autres questions plus urgentes à régler.» D’autant que la Ligue qui, au début des années 90, avait fait campagne contre Silvio Berlusconi en tant qu’ancien adhérent à la loge P2, s’est ensuite parfaitement accommodée du passé de franc-maçon de l’homme d’affaires pour gouverner avec lui pendant huit ans. A Rome, il se murmure aussi que certaines personnalités dont les noms circulent dans la presse comme éventuels membres du futur exécutif populiste pourraient être des francs-maçons. Il n’empêche.

Pour les responsables du Grand Orient, l’interdiction est «inconstitutionnelle», ils appellent à la plus grande vigilance. L’organisation souligne que «les francs-maçons jurent solennellement fidélité à la République et s’engagent à respecter les normes et les lois». Les «frères» italiens s’en remettent désormais au chef de l’Etat Sergio Mattarella pour qu’il veille «à ce que la Constitution soit entièrement appliquée et sans discrimination».


Liberation intervista il Gran Maestro | Italia: l’interdizione dei liberi muratori al governo è inquietante


«Nel 1925, il fascismo decise di mettere al bando la Massoneria. Un anno dopo, fu il turno di giornali e partiti politici chiusi dal regime di Mussolini. Il Gran Maestro del Grande Oriente d’Italia Stefano Bisi non nasconde la sua profonda preoccupazione dopo l’inserimento nel «contratto del governo del cambiamento» stipulato la settimana scorsa dalla Lega di estrema destra e il Movimento 5 Stelle sul “codice etico” che prevede di vietare l’accesso all’esecutivo a «persone con condanna penale, che sono sotto processo per crimini gravi “ma anche” ad appartenenti alla Massoneria». «I cittadini devono capire che ciò che sta accadendo oggi alla Massoneria può riguardare molto rapidamente altre associazioni, ha continuato Stefano Bisi. La misura contenuta nel contratto governativo è una sorta di ballon d’essai.». Mentre i partner europei dell’Italia sono preoccupati in primo luogo della posizione nell’ambito dell’area europea in caso dell’attuazione delle misure economiche proposte dall’alleanza populista, in tutto il mondo, i membri della Massoneria condividono il loro stupore e le loro paure con i fratelli italiani.


«Copertura per clan mafiosi»


«Il divieto è già previsto nei nostri statuti, dichiarano al quartier generale del M5S. Perché in Italia, non si deve pensare alla Massoneria di Garibaldi o di Goffredo Mameli [autore dell’Inno nazionale italiano, ndr] ma a quella degli ultimi cinquanta anni». In particolare la loggia segreta P2, guidata dal neo-fascista Licio Gelli, che si era infiltrato nelle istituzioni italiane, prima di essere sciolta nel 1982 perché sospettata di complottare contro lo Stato. Per Stefano Bisi, «la P2 è una cosa, le logge massoniche un’altra, non bisogna confondere. Solo perché ci sono preti pedofili non significa che dobbiamo condannare l’intera Chiesa cattolica». Il Movimento 5 stelle giustifica la decisione dicendo che se «i principi originari della Massoneria relativi al progresso sociale e la libertà sono giusti, le logge italiane non sono ancora trasparenti». Il M5S si basa, in particolare, sull’ultima indagine della Commissione parlamentare antimafia che ha sottolineato come la Massoneria «sia spesso una copertura per i clan mafiosi». In base al suo statuto, il M5S ha già espulso Piero Landi, uno dei suoi candidati parlamentari (che è stato eletto) dopo aver scoperto che apparteneva ad una loggia.

Interdizione «incostituzionale»


«In Italia la Massoneria non è molto trasparente e manovra dietro le quinte per stare al potere. Non ha molto a che fare con le logge straniere», aggiunge per parte sua il deputato della Lega Daniele Belotti, che minimizza la questione del divieto suggerendo che è soprattutto il Movimento 5 stelle che voleva questa misura: «Il paese ha altre questioni più urgenti da risolvere». Occorre ricordare che la Lega, che nei primi anni ’90 aveva fatto una campagna contro Silvio Berlusconi, ex membro della loggia P2, si era poi adattata perfettamente il suo passato di massone imprenditore per stare al governo insieme a lui per otto anni. A Roma, si dice anche che alcune personalità i cui nomi circolano sulla stampa come potenziali membri del futuro esecutivo populista potrebbero essere massoni. Eppure.


Per i leader del Grande Oriente, il divieto è «incostituzionale», e chiedono massima vigilanza. L’organizzazione sottolinea che «i Massoni giurano solennemente alla Repubblica e s’impegnano a rispettare le norme e le leggi dello Stato». I “fratelli” italiani ora fanno affidamento sul capo dello Stato Sergio Mattarella per garantire «che la Costituzione sia pienamente attuata e senza discriminazioni».


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